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La nature humaine est bien faite : sous l'action des hormones, le corps de la femme enceinte se prépare tout seul à allaiter.​ Dès le début de la grossesse, vous vous apercevez que vos seins augmentent de volume, votre aréole s'élargit et prend une couleur plus foncée, les petites boules sur l'aréole, dites glandes de Montgomery, se développent, les mamelons peuvent ressortir davantage et être plus durs, avec pour certaines à partir du deuxième trimestre, quelques écoulements de colostrum. ​Aucune préparation n'est utile pendant la grossesse pour « endurcir » les mamelons. Inutile également d'y appliquer une crème hydratante pour prévenir les crevasses : les spécialistes en allaitement sont tous d'accord pour dire que la grande majorité des crevasses et douleurs au début de l'allaitement sont dus à une mauvaise position du bébé, ou mauvaise prise en bouche du sein et non pas à des seins « fragiles » par nature. ​ Il est déconseillé d'utiliser du savon, encore plus de l'alcool, sur l'aréole et le mamelon, les deux déséchants la peau et la fragilisant davantage. D'autant, qu'encore une fois, les seins produisent, dès la grossesse, leur propre hydratant : les glandes de Montgomery sécrètent une substance qui lubrifie et protège les mamelons. En réalité, la vraie « préparation » à l'allaitement serait d'essayer de se documenter sur l'allaitement. ​ Se rapprocher des mamans allaitantes de votre entourage, assister aux réunions de préparation à la naissance, à l'allaitement et à la parentalité, assister à des rencontres familiales organisées par des associations de soutien à l'allaitement, seront autant d'atouts facilement accessibles afin d'aborder les premiers jours sereinement.

Après l'accouchement, et sauf indication médicale, vous et votre bébé devriez pouvoir rester ensemble, confortablement installés en peau à peau. ​ Pendant cet instant, la majorité des bébés restent éveillés et observent le visage de leur mère. ​Grimaces, mimiques de lèvres et de langue, il va commencer doucement à ramper, remuant hanches, jambes puis bras pour se hisser vers votre sein. A ce moment-là, même si beaucoup de bébés nés à terme et en bonne santé se débrouilleront seuls pour trouver le sein, rien ne vous empêche d'aider votre bébé à prendre le sein quand il se montre prêt à le faire : il tourne la joue du côté du sein, il commence à ouvrir grand la bouche en allongeant la langue, cherchant enfin à téter. ​ Votre bébé ne doit pas seulement saisir le mamelon, mais une grande partie de l'aréole. Ses lèvres sont retroussées vers l'extérieur et ne pincent pas le sein. On voit souvent sa langue dépasser sous le sein, au bord de ses lèvres. ​ Ça y est : il tète ! ​ Il est fort possible que les premières fois ne se passent pas comme vous l'aviez rêvé ! Vous êtes nouvelle maman, vous apprenez à allaiter et votre bébé apprend aussi. Cela même si vous avez allaité un premier enfant auparavant.

Il n’y a aucun aliment interdit durant l’allaitement ! ​ On entend souvent dire qu’il ne faut plus manger d’aliments ayant un goût trop prononcé… ail, chou, épices… ​ Au contraire, les goûts passent dans le lait et éveillent les papilles gustatives des tout-petits. Manger de tout de façon équilibrée, normalement selon ses habitudes forme le palais du bébé qui aura déjà goûté une grande variété d’aliments à travers le lait de sa mère. Si certains aliments donnent des gaz incommodant à l’enfant, on peut en réduire la consommation voire les supprimer.

Non, la production de lait ne dépend pas de la quantité de nourriture ingérée par la mère. ​ Il n’y a pas besoin de consommer plus de calories pour pouvoir allaiter. Certaines femmes mangent plus quand elles allaitent et d’autres non, cela dépend des besoins de chacune. ​ La qualité du lait sera la même et parfaitement adaptée à leur enfant.

Non, la consommation d'eau n'influe en rien sur la production de lait. ​Se forcer à boire sans soif de grandes quantités d’eau pourra même être très contraignant pour la mère.

Avec l’allaitement, impossible de voir la quantité de lait ingérée par le bébé. D’où cette peur très répandue de ne pas nourrir assez son enfant. ​ ​La production de lait répond à la loi de l’offre et de la demande. Plus votre bébé tète, plus la quantité de lait que vous produisez augmente. Ayez avant tout confiance en vos capacités et répondez à la demande de votre bébé.  Il est tout à fait normal que votre bébé perde du poids après la naissance. Il mettra en moyenne une à deux semaines pour reprendre son poids de naissance. ​ Au-delà de cette période, si votre bébé prend trop peu de poids (référez-vous aux courbes de l'OMS car celles du carnet de santé ont été calculées pour des bébés nourris au biberon…), ne proposez pas un biberon de complément, cela perturberait forcément le mécanisme d’offre et de demande et donc votre production de lait. ​ Votre sage femme ou votre pédiatre peuvent observer une tétée et vous accompagner. Dès la naissance, allaitez votre bébé à l'éveil. ​ A l'éveil signifie dès que votre bébé commence à tirer la langue et ou bouge ses lèvres et ou tourne la tête en cherchant à téter ; On dit que généralement qu'un bébé né à terme et en bonne santé tète en moyenne 8 à 12 fois par 24h, mais ce n'est qu'une moyenne ! ​ Pas d'inquiétude s'il tète bien plus : votre bébé apprend à téter en même temps que vous apprenez à allaiter ! ​ Seuls les nouveau-nés dont l'état de santé le justifie (prématurité, faible poids, diabète gestationnel ou « mise en veille » de bébé) doivent être stimulés et mis au sein plus fréquemment. ​ • Votre bébé mouille bien ses couches : au moins 5/6 couches bien mouillées par 24h. • Il a des selles liquides et/ou granuleuses, de couleur or, et au moins 2 par jour les premières semaines. Le lait maternel peut être presque ou complètement assimilé par l’organisme du bébé, les selles ne sont donc pas systématiques et à partir d'un mois votre bébé peut avoir des selles que tout les trois-quatre jours. • Sa façon de téter : il déglutit avec de grands mouvements de bouche pendant plusieurs minutes à chaque sein. ​• Votre bébé est bien éveillé, et ce de jour en jour, et demande le sein fréquemment. • L’aspect de vos seins : après la tétée, ils redeviennent plus souples. ​• Votre soif peut augmenter pendant que bébé tète. Si vous avez encore des doutes, vous pouvez vérifier que l’allaitement se déroule bien en pesant votre bébé. Un conseil : ne vous procurez pas une balance, cela alimenterait votre angoisse. ​ Prenez contact avec votre sage femme (visite à domicile remboursée à 100% les premiers jours) ou amenez votre bébé chez le pédiatre ou à la PMI.

Non, pas du tout, bien au contraire ! Le lait étant le principal aliment de votre bébé, au moins jusque l'âge de 1 an, la diversification est avant tout au départ un apprentissage, une découverte de nouvelles saveurs pour votre bébé.​ ​ Il est préférable ainsi de donner le sein à votre bébé toujours à la demande, et préférablement avant de donner les autres aliments, de manière à ce qu'il ait toujours sa dose journalière de lait nécessaire à son bon développement. Ainsi, votre production de lait ne souffrira pas des débuts de la diversification et votre bébé découvrira à son rythme ces nouvelles saveurs et ces nouvelles textures ! Il n'est pas non plus nécessaire, bien au contraire, de passer les bébés allaités à quatre repas par jour, comme le seraient les bébés nourris au lait infantile. ​ ​Le lait maternel se digérant en moins de 20 minutes, il est toujours parfaitement assimilable et parfaitement adapté à votre bébé. Cet apprentissage, peut s'avérer difficile. Pas de stress, votre bébé peut prendre son temps, tout ceci est nouveau pour lui.

​ C’est certain que dans l’idéal la mère devrait arrêter ou fortement diminuer le tabac en se faisant aider le mieux possible. ​ Si malgré tout la mère n’arrive pas à arrêter ou est en cours de sevrage tabagique, elle devrait quand même allaiter son bébé. Toutes les dernières études démontrent que il vaut mieux fumer et allaiter que fumer et ne pas allaiter. ​ La nicotine a même été retiré il y a peu de la liste des substances contre-indiquées pour l’allaitement maternel aux Etats-Unis et au Canada. ​ L’allaitement réduit les effets nocifs du tabac sur les poumons du bébé… cela ne veut pourtant pas dire que l’on peut fumer à côté d’un bébé parce qu’il est allaité ! ​ Dans une famille de fumeurs, le bébé risque de souffrir de coliques et de maladies respiratoires, il y a aussi plus de risque de mourir du syndrome de mort subite du nourrisson. ​

Il est rare de nos jours de voir des jeunes enfants d'un an ou plus téter. Pourtant, dans le monde, de nombreux bébés sont allaités plus longtemps et l'OMS conseille d'allaiter les bébés deux ans au moins, car rien n'est mieux adapté à un jeune enfant que le lait de sa mère. ​ Allaiter un bambin qui marche, qui parle, n'est pas la même chose qu'allaiter un nouveau-né. Plus il est grand, plus il est capable par exemple de patienter, d'autant que d'autres aliments ou boisson peuvent être donnés. Vous vous posez des questions quant à l'allaitement de votre enfant, contactez-nous.

Le lait maternel correspond au besoin de votre enfant et s'adapte à sa croissance. ​ Il n'y a pas de lait peu ou pas nourrissant. Le lait maternel est parfaitement bien adapté pour un bébé jusque vers 6 mois (plus ou moins). Ensuite, il sera complété par une alimentation solide adaptée mais l’allaitement restera la base de l’alimentation.

Allaiter ne fait pas mal et ne doit pas faire mal. Aux débuts de l’allaitement, les mamelons peuvent être sensibles et c’est normal. ​ C’est une partie de notre corps qui n’a pas l’habitude d’être sollicitée ainsi ! ​ De plus, la montée de lait peut provoquer des tensions dans les seins et les rendre sensibles également. Des solutions existent ! Si la gêne ressentie devient une douleur, qu’elle s’installe et qu’elle n’est pas solutionnée en 3 ou 4 jours, il faut s’en inquiéter et consulter. ​ La plupart du temps, les douleurs sont dues à une mauvaise position du bébé.

C'est faux ! L’allaitement est un temps de repos, une pause pour peu que l’on adopte une position relaxante et que l’on se détende. Les hormones (prolactine, ocytocine) interviennent pour reposer la mère et le bébé. La fatigue post-accouchement est souvent attribuée à l’allaitement… alors que c’est l’accouchement en lui-même, l’arrivée du bébé, le manque de sommeil qui sont fatigants !

Non, les tissus de la peau des seins sont abîmés par les variations de volumes brusques provoqués par la grossesse ou par un sevrage brutal (engorgement). ​ Allaiter est sans danger pour les seins. ​ L’allaitement protège même du cancer du sein responsable de chirurgies et souvent de l’ablation du sein malade…​

Au contraire, il est très facile de concilier vie sociale et allaitement ! Pour allaiter on n’a besoin d’aucun accessoire que ceux dont la nature nous a doté ! ​Il est donc très simple de sortir en société en ayant sur soi tout ce qu’il faut pour nourrir son bébé sans se stresser. ​Donner la tétée en public peut se faire très discrètement et n’importe où ! ​ Beaucoup de femmes sont dérangées par le fait de se « dévêtir », de se dénuder en public. La plupart du temps, il n’y a que la maman et le bébé qui verront vraiment le sein ! Pour une petite fille, un joli chapeau peut cacher le sein de sa maman. Pour un garçon, une petite casquette peut jouer ce rôle... Votre écharpe peut cacher votre sein et donc vous permettre d'allaiter en toute discrétion. Attention de ne pas trop couvrir votre bébé. 

L’allaitement est une affaire de femmes, de mères…​ Oui, mais pas que ! C’est d’abord une affaire de parents. ​ Les papas ont souvent le sentiment d’être exclus de la grossesse, de la naissance et ensuite de l’allaitement ! Le papa est un soutien au quotidien et en continu. ​ Le père peut amener le bébé à la maman et rester auprès d’eux durant les tétées, partager ce moment de relaxation… à trois ! ​ On dit souvent que les mères allaitantes dégagent une aura positive et sereine qui est communicative, cela est dû aux hormones provoquant une atmosphère reposante ! ​ Le père peut aussi se créer sa propre relation avec son enfant en le changeant, le baignant, le portant, en le massant, en lui parlant, en jouant avec lui ! ​ Un bébé (même nouveau-né) a bien d’autres activités qu'il peut réaliser avec son papa… Un papa a dit à sa femme allaitante, que lui préparer de bons petits repas, c'était aussi les préparer pour son enfant.

La douleur ne fait pas partie d'un allaitement normal Même si les premiers jours, les bouts de sein peuvent vous paraître plus sensibles, si vous avez mal, si vous avez une gerçure au mamelon appelée aussi crevasse, demandez de l'aide.  Le plus souvent ces douleurs sont dues à une mauvaise prise du sein : avec l'aide d'un professionnel de santé, vérifiez que votre bébé est bien installé et qu'il prend correctement le sein. ​ N'hésitez pas non plus à allaiter dans différentes positions, afin que la langue frotte le mamelon à d'autres endroits que là où est la crevasse. Si malgré tout, des crevasses, visibles ou non, sont apparues, le meilleur remède est : votre lait ! ​ En mettant un peu de votre lait sur vos aréoles et vos mamelons, vous encouragez la cicatrisation des crevasses, le lait maternel ayant d'incroyables propriétés antiseptiques et cicatrisantes. Cependant, il existe aussi des crèmes spécifiques en pharmacie, notamment à base de lanoline ou homéopathiques, qui ne se rincent pas et qui favorise également la cicatrisation. Ces crèmes sont sans danger pour votre petit, il faut cependant en mettre très peu(une tête d’épingle) pour éviter que la bouche de votre bébé ne glisse dessus et provoque l'effet inverse à celui escompté.

Plusieurs solutions sont possibles, cela dépend de votre situation professionnelle et de l'âge de votre enfant.  Un sevrage tout en douceur. Un allaitement mixte. Donner votre lait en votre absence. ​Tout d'abord sachez que la loi vous autorise : - à prendre une heure (en général non rémunérée, voir convention), chaque jour de travail si vous allaitez un bébé de moins de un an (articles L. 224-1 et L.224. 2 du Code du Travail)​ - à allaiter votre enfant dans l'entreprise (articles L. 224-3 et L. 224-4 du Code du Travail)​ ​Avant 6 mois  Jusqu'à six mois, l'idéal est que le bébé ne reçoive que du lait maternel. Les tétées non données devront être remplacées par du lait : de préférence du lait maternel que la mère recueillera sur son lieu de travail ou si cela n'est pas possible, une préparation pour nourrisson. Si vos horaires de travail le permettent, donner le sein à votre enfant avant votre départ ou séparation et dès votre retour. ​Les jours où vous n'êtes pas séparés, il est préférable de ne pas utiliser de biberons et de privilégier les tétées. ​ ​ ​A partir de 6 mois  Soit votre enfant prend déjà des repas à la cuillère, soit il reçoit du lait maternel en l'absence de sa mère. Vous n'êtes pas obligée de substituer votre lait maternel a du lait deuxième âge, si votre situation professionnelle le permet, votre enfant peut recevoir des purées de légumes et ou de fruits en votre absence, éventuellement des laitages, et votre lait dès vos retrouvailles. Plus le bébé tétera et plus les seins fabriqueront de lait : quand vous êtes ensemble, allaitez à la demande aussi souvent que possible. ​ Privilégiez toujours l'allaitement plutôt que l'alimentation diversifiée afin de maintenir votre lactation. Votre bébé peut vouloir de nouveau téter souvent, y compris la nuit.

Plusieurs solutions sont possibles, cela dépend de votre situation professionnelle et de l'âge de votre enfant.  Un sevrage tout en douceur. Un allaitement mixte. Donner votre lait en votre absence. ​Tout d'abord sachez que la loi vous autorise : - à prendre une heure (en général non rémunérée, voir convention), chaque jour de travail si vous allaitez un bébé de moins de un an (articles L. 224-1 et L.224. 2 du Code du Travail)​ - à allaiter votre enfant dans l'entreprise (articles L. 224-3 et L. 224-4 du Code du Travail)​ ​Avant 6 mois Jusqu'à six mois, l'idéal est que le bébé ne reçoive que du lait maternel. Les tétées non données devront être remplacées par du lait : de préférence du lait maternel que la mère recueillera sur son lieu de travail ou si cela n'est pas possible, une préparation pour nourrisson. Si vos horaires de travail le permettent, donner le sein à votre enfant avant votre départ ou séparation et dès votre retour. ​Les jours où vous n'êtes pas séparés, il est préférable de ne pas utiliser de biberons et de privilégier les tétées. ​​ ​A partir de 6 mois Soit votre enfant prend déjà des repas à la cuillère, soit il reçoit du lait maternel en l'absence de sa mère. Vous n'êtes pas obligée de substituer votre lait maternel a du lait deuxième âge, si votre situation professionnelle le permet, votre enfant peut recevoir des purées de légumes et ou de fruits en votre absence, éventuellement des laitages, et votre lait dès vos retrouvailles. Plus le bébé tétera et plus les seins fabriqueront de lait : quand vous êtes ensemble, allaitez à la demande aussi souvent que possible. ​ Privilégiez toujours l'allaitement plutôt que l'alimentation diversifiée afin de maintenir votre lactation. Votre bébé peut vouloir de nouveau téter souvent, y compris la nuit.

Certaines femmes ont un réflexe d’éjection fort, c’est à dire que leur lait s’écoule trop vite et trop fort, ce qui peut être gênant pour le bébé lorsqu’il tète. Certains de ces signes peuvent faire penser à un réflexe d’éjection fort: • Votre bébé s’étouffe, s’étrangle • Il se cambre en arrière, pleure, refuse le sein. • Il tète vite et semble avoir du mal à suivre • Il laisse s’écouler du lait pendant qu’il tète • Il régurgite beaucoup mais ne semble pas en souffrir; sa croissance est normale, voire impressionnante • Votre lait peut jaillir jusqu’à un mètre devant vous Le réflexe d’éjection fort peut conduire à une grève des tétées. En effet, il peut dérouter le bébé qui a du mal à téter correctement. Votre bébé peut également souffrir de coliques : il aura avalé trop d’air au cours de la tétée. ​ De plus, il recevra plus de lactose présent en début de tétée, moins digeste que le lait gras de fin de tétée et provoquant de ce fait des douleurs intestinales. Souvent, les mamans croient que le refus de téter est dû à un manque de lait, et font tout pour augmenter leur production, alors qu’elles devraient faire le contraire. ​Les différentes mesures qui pourront vous aider : • Allongez-vous sur le dos pour faire téter bébé • Faites lui faire un rot au milieu et à la fin des tétées • Tirez un peu de lait (manuellement ou avec un tire-lait) avant la tétée et attendez que l’éjection de lait devienne moins forte pour ensuite faire téter votre bébé. Ce sont les premiers jets qui sont les plus puissants • Proposez un seul sein et toujours le même durant 2 ou 3 tétées à la suite, de manière à réduire le flux. Evitez de porter des coupelles en continu, elles stimulent continuellement l’aréole • Ne faites pas attendre bébé : s’il est affamé, il tête plus avidement et aggrave le phénomène Au bout de quelques semaines, le problème fini par se résoudre de lui même.

A la naissance, il peut arriver que le bébé ne prenne pas correctement le sein : après quelques essais infructueux de mise au sein, le bébé finit par refuser énergiquement de téter, ou bien s'endort après quelques mouvements de succion inefficaces. Dans d'autres cas, le bébé peut refuser de téter un seul sein tout en tétant correctement l'autre. Enfin, certains bébés après avoir tété normalement, refusent brusquement de téter, soit les deux seins, soit seulement l'un d'eux. ​ Pour aider le bébé à retrouver le chemin du sein : faire confiance aux capacités du bébé éliminer toute pratique néfaste pour l'allaitement placer le bébé nu en peau à peau entre les seins de sa mère faire preuve de patience : ne pas forcer le bébé à téter (par exemple en lui maintenant la tête contre le sein) amorcer manuellement l'éjection du lait, et déposer quelques gouttes de lait sur les lèvres du bébé pour stimuler son intérêt puis, tout doucement, lui proposer le sein un bébé énervé et affamé aura du mal à téter et se détournera d'autant plus du sein : pour éviter cela, du lait maternel exprimé (tire-lait ou massage manuel) pourra être donné à la cuillère ou la tasse avant de proposer une tétée au sein profiter d'un état de demi-sommeil du bébé pour proposer une tétée (plus facile quand on est allongée avec son bébé) quand la grève de tétée semble s'installer, des dispositifs d'aide à l'allaitement peuvent être utilisés avec l'aide d'un spécialiste. ​ En attendant que le bébé retrouve le chemin du sein maternel, engorgement et baisse de production de lait seront évités en stimulant manuellement les seins ou en utilisant un tire-lait. La mère peut profiter de toutes les occasions de contacts corporels. ​ Dans tous les cas, elle reste la personne toute désignée pour répondre au besoin de sécurité et d'attachement de son bébé. Il ne peut s'agir d'un sevrage : celui-ci se fait progressivement quand l'enfant en a l'initiative. ​ Le refus brutal du sein a d'autres motifs qu'il convient de rechercher pour rétablir l'allaitement.

L’engorgement se manifeste par l’apparition d’endroits durcis dans le sein. Celui-ci est chaud, tendu, rouge et douloureux.​ Vous pouvez également éprouver un malaise général, des maux de tête, des courbatures et de la fièvre. ​ Les causes : Vous produisez plus de lait que le bébé n’en demande. Cela peut arriver par exemple quand votre enfant commence à faire ses nuits ou lors de la diversification. De même, vous favorisez l’engorgement si vous réduisez le nombre et la durée des tétées par exemple pendant la période de sevrage. ​ L’engorgement peut également survenir lorsque certains canaux galactophores sont comprimés, par exemple si vous portez un soutien-gorge trop serré.​ ​ ​ Que faire ? ​ • Donnez souvent le sein à votre bébé. • Changez de position de tétée (en ballon de rugby, en position inversé). Nous avons tendance à privilégier la position de la Madone. • En cas d’engorgement généralisé, appliquez un sachet de glaçons sur le sein entre les tétées (efficace pour réduire l’œdème et soulager la douleur). Attention : mettez une serviette entre les glaçons et le sein, afin d’éviter l’engelure. • Si l’engorgement est plus localisé, les applications chaudes fonctionnent souvent mieux, mais certaines mamans préfèrent tout de même les applications froides. • Avant la tétée, appliquez de la chaleur pendant quelques minutes (par ex. un gant de toilette chaud), puis massez doucement la zone atteinte avec toute la main. Partez de l’extérieur du sein pour arriver à l’intérieur. • Vous pouvez aussi utiliser un tire-lait bien adapté pour soulager votre douleur. Le massage des seins est un geste simple qui peut beaucoup soulager la douleur. Il doit cependant être totalement indolore : tout geste brutal risque de faire plus de mal que de bien. Dans un premier temps, masser très doucement le sein, en circulaire, puis en allant de la pointe vers la périphérie. Masser les aréoles en rond, avec un doigt,​ N'hésitez pas à nous contacter ou contactez votre sage femme.

La grande majorité des maladies et des médicaments sont compatibles avec l'allaitement maternel. Au moindre doute, consultez votre médeçin traitant. Vous pouvez aussi contacter le centre de pharmaco-vigilance le plus proche de chez vous ou visitez le site de l'Hôpital Trousseau à Paris, le CRAT;

Tout dépend de vous et de votre bébé... ​ Un sevrage peut s'effectuer après plusieurs jours, semaines, mois ou années. L'allaitement maternel se termine par un bon sevrage. N'hésitez pas à vous faire accompagner. ​ Comme la mise en route de l'allaitement, le sevrage va nécessiter un peu de temps, environ 3 semaines. Cela est en général nécessaire pour réduire votre production de lait et ne pas avoir de complications. ​ Remplacez une tétée, attendez quelques jours que vos seins s'habituent, puis une deuxième tétée...ainsi de suite. ​ Vous pouvez remplacer une tétée par un biberon de votre lait pour commencer, ou par un repas en fonction de l'âge de votre enfant. Ne vous inquiétez pas, certains bébés ont des difficultés avec le biberon, et ne passent pas par cette étape. Il existe de nombreux biberons, tétines; Parfois la tasse à bec, le gobelet ou la cuillère sont plus adaptés à votre enfant. ​ Prenez soin d'alterner tétée, biberon, tasse à bec ou repas à la cuillère : bébé s'habituera plus facilement à sa nouvelle alimentation et votre lait se tarira progressivement, sans douleur et sans assistance médicamenteuse. L'arrêt de l'allaitement est un passage obligé dans la vie d'un enfant. Il ne doit pas pour autant se dérouler dans la crainte, la précipitation, la frustration et la douleur. N'hésitez pas à nous contacter ou contactez votre sage-femme.